Depuis des milliers d’années, la notion de la famille et du mariage ont été si étroitement noués qu’il est parfois impossible de séparer l’un de l’autre. Le mariage, et l’union d’un couple est présente dans toutes les cultures. Bien que les lois, les normes et les cultures puissent différer, tous reconnaissent encore l’union de deux personnes sous un même toit.
Le mariage a évolué à bien des égards des cultures différentes à travers le monde à travers les âges. Pour chaque culture, il existe diverses façons de célébrer un événement comme le mariage. Mais dans chaque culture, quel que soit le pays ou la tribu, il y a toujours quelque chose qui reste immuable, c’est que le mariage est toujours célébré avec une grande fête, une célébration laïque ou religieuse, des chants, et un bon repas.
Parallèlement à ces festivités, l’homme a également adopté un certain nombre de chose en plus et les traditions ont aussi beaucoup évoluées au fil du temps. Certaines cependant n’ont pas du tout changés et d’autres oui.
Le gâteau de mariage, symbole de fertilité.
Les grands et gros gâteaux de mariage étaient des gâteaux plutôt simples, réalisés par les membres de la famille de la mariée. Avant le jour du mariage, l’un des ces gâteaux étaient mis sous l’oreiller de la jeune mariée, qui devait l’écraser pendant son sommeil.
A l’origine, le vrai gâteau de mariage serait un gâteau de 500 g (une livre) émietté et jeté sur le couple comme un signe de fertilité. C’est très certainement de là que vient la tradition de jeter du riz sur le jeune couple, tout de suite après la cérémonie religieuse ou civile du mariage.
Généralement, ces gâteaux sont réalisés en couches superposé, de crème et de biscuits. Il semblerait que par le passé, cela était considéré (aussi !) comme un symbole de fertilité. Les couples devaient empiler ces gâteaux pour symboliser le nombre d’enfants souhaités. Donc dans le principe, plus la pile de gâteau est élevée, plus il y aura d’enfants.
Le voile de la mariée, entre esprits et chasteté
Les voiles de mariée datent de l’empire romain et de la Rome antique. Les romains croyaient que les femmes étaient particulièrement vulnérables à la possession par des esprits démoniaques pendant les mariages (peut-être qu’ils avaient beaucoup de mariées en fuite à l’époque). Le voile était utilisé pour les protéger de ces esprits. Afin d’aider davantage la jeune mariée, les demoiselles d’honneur étaient habillées dans des vêtements identiques qui devaient agir comme des leurres pour ces démons.
Avec l’apogée du christianisme, le voile a été modifié pour représenter la chasteté et la modestie. Il a pris son essor en Grande-Bretagne dans les années 1800. Au cours de certaines cérémonies de l’Est, le marié n’est autorisé à retirer le voile de sa femme qu’après la cérémonie. Dans la foi juive, c’est l’inverse, l’époux voit d’abord la future mariée puis place le voile sur son visage.
L’anneau de mariage ou l’alliance des mariés, l’appartenance à l’autre
Les alliances sont probablement les symboles les plus anciens du mariage. On a pu en retrouver la trace il y plus de quatre mille ans, en Egypte antique. Les anciens Égyptiens réalisaient des anneaux avec des morceaux de plantes tressées. La bague était censée symboliser un amour sans fin. Les égyptiens et les romains plaçaient l’anneau sur le 4ème doigt de la main gauche des femmes, l’annulaire. Ils avaient la conviction qu’il y avait une veine qui reliait le quatrième doigt directement au cœur. Il était appelé le Vena Amoris (Veine de l’amour).
Lorsque le christianisme est devenu la religion dominante de l’Europe, l’anneau a été remplacé par un joint béni. Les prêtres célébrant l’union prenaient l’anneau et devaient toucher les trois premiers doigts de la main gauche (pouce, index et majeur) tout en récitant : « Au nom du père, du fils et du saint esprit ». Après avoir atteint le 4e doigt, la bague était placée et scellait le mariage. Pendant un long moment, la bague a cessé d’être un symbole de l’amour infini, pour être celui de la propriété. Les Romains l’utilisaient comme une marque. Il était porté par la femme, pour signifier le droit de propriété de son mari sur elle.
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